Je reviens une nouvelle fois vers vous suite à un énième classement sans suite qui vient de m’être adressé concernant une agression dont j’ai été la victime et qui a fait l’objet d’un dépôt de plainte sous le n° PV 718/2013 du 11 mars 2013.
J’espère que vous accepterez cette correspondance par voix électronique sachant que la volonté de la réforme judiciaire est de simplifier les échanges entre les justiciables et les magistrats. D’ailleurs, toutes les requêtes en Cour d’Appel doivent se faire par ce biais si je ne me trompe pas.
Comme je vous l’ai longuement expliqué dans différents courriers, je revendique toujours l’erreur qui a été commise en 2010 et qui a aboutit à mon hospitalisation d’office. Comme le droit européen me l’ordonne, j’ai épuisé tous les recours internes avant de pouvoir déposer une requête devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Je ne reviendrai donc pas sur ce dossier qui sera jugé par des magistrats impartiaux et neutres et je leurs donne toute ma confiance dans l’appréciation qu’ils pourront faire de mon dossier.
Par contre, depuis juin 2010, j’ai déposé plusieurs plaintes tout à fait fonder. D’ailleurs, je n’ai jamais été poursuivi pour requêtes abusives. Malgré le fait que Mme S. ait porté plainte pour escroquerie, que le DR M. ait menti sur le fait que j’aurais porté un coup à quelqu’un de ma belle famille, que le Dr W. ait rédigé un certificat médical sans avoir été réquisitionné à cet effet, que Mme E. se soit rendu coupable de deux non-présentations d’enfant de plus de trente jours chacune, que le juge des enfants P. se soit acharné contre moi jusqu’à ouvrir une assistance éducative pour mes deux autres enfants qui l’a conduit à être récusé et qu’un non lieu à assistance éducative soit ordonnée, que Mr R. en charge d’une assistance éducative n’ait pas respecté les dispositifs de la loi du 5 mars 2007 réformant la protection de l’enfance, toutes mes plaintes ont été classées sans suite pour des motifs aussi divers que variés mais sans fondement juridique.
Je comprends aisément que vous souhaitiez « protéger » les magistrats qui font partie de votre corporation mais vous devriez néanmoins vous attardez si mes droits sont bien respectés. Ce n’est pas parce que certains magistrats ont fait une erreur d’appréciation à mon égard, qu’ils ont obtenu mon hospitalisation d’office en violant les articles 226-10 et 226-11 du Code Pénal que je dois en subir les conséquences éternellement.
Je sais qu’il est très difficile de faire reconnaître ses torts à des magistrats mais ma persévérance n’a aucune limite, je me battrai jusqu’au bout pour que justice soit faite et que la vérité soit révélé. D’ailleurs, si je me trompe, c’est bien un des objectifs de la Justice, tout mettre en œuvre pour connaître la vérité.
Comme vous le savez, il suffit qu’un justiciable ait le sentiment d’être spolié pour qu’il puisse légitimement se présenter devant une juridiction. Pour ma part, je ne dirai pas qu’il existe un « mur des cons » au Parquet de Strasbourg où je figurerait en bonne place mais force est de constater que je bénéficie d’un traitement spécial tant les classements sans suite de mes plainte sont systématiques et parfois de façon très rapides ce qui laisse à penser qu’aucune investigation n’est faite dès lors que la plainte mentionne mon nom en tant que victime.
Je ne désire pas plus qu’un autre, je voudrais juste que le ministère public travaille de façon impartial et neutre. Je vous demanderais donc de bien vouloir reprendre toutes les plaintes que j’ai déposé depuis juin 2010, d’y apporter toute l’attention qu’elles méritent et de mettre en œuvre l’action public afin que toutes les personnes mentionnées plus haut puissent être mises en face de leurs responsabilités. Vous noterez que toutes les infractions que j’ai noté dans mes plaintes relèves de faits délictueux et à ce titre, elles mériteraient davantage de considération.
Je comprends que le classement sans suite puisse être parfois nécessaire mais ce geste qui vous parait anodin est pourtant lourd de conséquence. En effet, si les faits sont avérés (comme ça l’est dans toutes mes plaintes), le classement sans suite engendre un sentiment d’injustice pour la victime et un sentiment d’impunité pour les auteurs des faits délictueux. Lorsque j’ai déposé plainte, je n’avais jamais pour objectif de faire condamner les personnes mais j’ai toujours pensé qu’une réponse judiciaire pouvait être pertinente et qu’elle ferait cesser les délits. Si je me réfère à la dernière plainte pour agression, vous avez envoyé un signe très fort à l’agresseur en lui disant qu’elle pourra recommencer car elle ne risque rien. J’espère que cette personne ne se défoulera jamais sur une autre victime, moins calme ou plus jeune, et que les conséquences ne seront pas plus dramatiques.
Malheureusement, les personnes qui ont ce sentiment d’impunité ne s’arrête jamais et au final, leurs actions garnissent allègrement les colonnes des faits divers de façon tragique la plus part du temps.
Vous n’êtes pas sans savoir que le déni de justice est apparenté à une faute lourde de l’Etat.
J’espère que vous accéderez enfin à ma requête et je réitère ma demande de rencontre avec vous afin que nous puissions trouver ensemble une issue favorable au litige qui nous oppose.