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  • : LE COMBAT POUR MES ENFANTS
  • : Le parcours semé d'obstacles d'un homme contre la machine judiciaire et pour laver l'honneur de ses enfants
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Initialement prévu pour dévoiler les dysfonctionnements judiciaires dont j'ai été la victime, ce blog a rapidement pris une autre orientation.


En effet, en deux ans et demi, j'ai réussi à me sortir d'une situation plus que délicate. J'ai injustement été interné en hôpital psychiatrique pendant 33 jours, j'ai perdu mes droits de "garde" concernant ma fille aînée et depuis je me bats pour que la vérité prenne enfin le dessus.

 

Avant d'arriver à mes derniers résultats positifs, j'ai malheureusement du essuyer plusieurs revers face aux magistrats. Mais grâce à ça, j'ai pris le temps et énormément de recul pour assurer moi même ma défense.

 

Il m' a fallu beaucoup de patience pour comprendre le système judiciaire en matière familiale et de parfaire mes connaissances sur ce sujet.

 

Maintenant, je désire mettre à profit mon parcours chaotique pour venir en aide aux parents qui se sentent démunis face à l'appareil judiciaire afin qu'ils ne soient plus dépouillés de leurs droits sans se défendre convenablement.

 

Je ne souhaite pas me mettre en porte à faux avec vos avocats mais, là aussi, je me suis rendu compte que ceux ci sont trop impliqués dans le système pour assurer une défense efficace.

 

Si vous regardez plus attentivement certains de mes articles, vous ne pourrez que remarquer mon passif très lourd et pourtant j'ai réussi à sortir la tête de l'eau et j'espère, dans un avenir proche, me réattribuer les droits que l'on m'a retirés injustement.

 

C'est l'illustration que rien n'est jamais perdu et que si l'on est bien accompagné, on peut se battre à armes égales mais pour ce faire, il faut accepter d'aller sur leur terrain judiciaire.




Pour une meilleure compréhension, il faut lire les articles "historique" et celui du 25 janvier 2012.

 

Vous pouvez aussi me rejoindre sur facebook: antz christophe


Petition

16 octobre 2015 5 16 /10 /octobre /2015 09:56

Voila presque deux ans et demi que mes quatre enfants ne se sont pas vus, l age de ma petite dernière Coraline.

Loin de désespérer, je me pose néanmoins la question de l efficacité de mes démarches. Il faut croire que le fait de "marcher dans les clous" n a pas l impact nécessaire pour faire bouger les ligne.

A l instar de ce papa qui est monte sur une grue pour réclamer et obtenir le droit a une assistance pour son enfant autiste, je crois qu il ne me reste plus qu a en faire de même pour que je sois entendu.

Je ne demande pour pas grand chose, j aimerais être entendu par le président du Conseil Général du Bas-Rhin et par le Procureur Général de Colmar.

Afin que ma démarche ne soit pas mal interprétée et surtout déformée, j ai pris contact avec un média régional qui a connaissance du dossier.

On n arrête pas de me dire que cette rupture de lien entre une fratrie n a pas d impact sur le développement de mes enfants, je ne peux m empêcher de m inquiéter sur ce que chacun d eux cache pour ne pas souffrir davantage.

D autre part, les résultats scolaires de mon aînée ne sont pas bons et je n arrive pas a me résoudre a n être que le spectateur de ce désastre. Encore une fois, on veut nous faire croire qu une lyceenne en difficulté n est pas en danger.

Si effectivement, on ne peut présager d une issue dramatique, il n en demeure pas moins que son avenir scolaire et professionnel s assombrit alors que je pourrais lui apporter mon soutien, mes connaissances et mon enthousiasme pour qu elle puisse réussir.

Le cocktail entre échec scolaire et l absence de sa famille paternel peuvent avoir une conséquence négative sur son développement en tant qu adolescente mais aussi en tant que future épouse et maman.

Il est hors de question de me résigner a la fatalité et a l orgueil de personnes qui se sont trompées dans leurs analyses de la situation et je ne me résoudrai jamais a abandonner mon rôle de papa de quatre enfants.

J espère que ce message sera lu et transmis aux personnes intéressées afin qu il me soit évité de mettre ce dossier sur la voie publique. Si ces personnes comprennent qu il est dans l intérêt de mes enfants de ne pas être médiatiquement exposes, elles réagiront de façon responsable et je suis ouvert a toutes discussions.

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12 mai 2015 2 12 /05 /mai /2015 08:19
DEUX ANS DÉJÀ

Il y a de ces journées que l'on aimerait bannir de sa vie. Le douze janvier 2013, nous nous apprêtions à accueillir Marine lors d'un droit de visite d'un dimanche après midi.

Alors que depuis 2010, mes droits s'étaient réduits comme neige au soleil, cette année devait être celle "d'un retour à la normal", propos qui semblaient résonner comme une renaissance d'une relation père-fille que certains ont voulu et d'autres ont participé à détruire.

Hormis le bonheur de revoir tous mes enfants réunis à mon domicile, nous avions passé un moment de bonheur car il en appelait plein d'autres.

Nous avions plein de projets ensemble et notamment celui de passer des vacances estivales ensemble ce qui ne nous était plus arrivé depuis 2009.

Mais la mère de Marine sentant la situation se dérober et les magistrats moins enclin à croire son discours haineux vis à vis du père, "remis les pieds sur Terre" à notre fille (propos tirés d'un rapport des éducatrices en charge de l'AEMO).

Ce fut un enterrement en règle d'une relation qui avait pourtant résister à toutes les manipulations, mensonges et dérives en tout genre.

Depuis j'ai pour objectif de réunir à nouveau toute ma fille car il me semble impossible que Marine, Margaux et Corentin puissent sortir indemnes d'une situation qu'ils ne font que subir. Que pensez du fait que Marine et Coraline ne se connaissent toujours pas alors qu'elles sont demi sœurs et que ma dernière va bientôt célébrer ses deux ans?

L'adversité ne m'a jamais fait et le temps n'a aucun impact érosif sur ma détermination à vouloir jouer mon rôle de père pour celle qui est la chair de ma chair et que jamais je ne cesserai d'aimer.

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28 avril 2015 2 28 /04 /avril /2015 19:25
NO COMMENT
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25 mars 2015 3 25 /03 /mars /2015 20:29

L’individualiste a le respect de sa personne et de celle d’autrui, il reste ouvert intellectuellement et émotionnellement aux autres, il a une forme de personnalité et il n’a pas peur d’être critiqué par l’autre, il ne recherche pas l’approbation ou l’admiration de l’autre, il ne craint pas d’être absorbé par l’autre et n’a pas peur de l’engagement.
Il accepte que l’autre soit autonome comme lui. Il s’accepte tel qu’il est et accepte les autres.
Sa relation à l’autre est créatrice, il n’est pas figé dans une attitude, il se recherche et se crée en permanence de façon personnelle. Il a conscience de pouvoir changer tout au long de sa vie.
Il ne cherche pas à dominer les autres. Il s’estime à sa juste valeur, son idéal du Moi est adapté à ses possibilités.
Il fait une démarcation entre l’autonomie du Moi et la prédominance du Moi. Il prend ses distances avec ses passions et ses pulsions.
Il se méfie du conformisme et du grégarisme qui obligent la dépendance.

Etre individualiste, ce n’est pas être prisonnier de soi-même, l’individualiste tient compte de l’autre. Il fait la synthèse entre son Moi et le Moi des autres. Il cherche à ne sacrifier ni lui ni les autres. Il a une attitude moins simpliste que celle de l’égocentrique. Il repose sur une nouvelle éthique et de nouvelles valeurs.
Il faut s’estimer soi-même et non s’aimer.

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18 mars 2015 3 18 /03 /mars /2015 14:14

Ni surpris, ni déçu par l'ordonnance de non lieu que je viens de recevoir aujourd'hui concernant des faits de non représentations d'enfant, voici le mail que je viens d'adresser à la Première Présidente de la Cour d'Appel de Colmar.

Visiblement, les représentants de l'institution judiciaire n'ont toujours pas compris qu'en fautant comme ils le font allègrement, cela ne fait que grossir le dossier des dysfonctionnements qui aboutira à l'assignation de l'Etat pour faute lourde.

J'en ai cure de leurs manœuvres mais je déplore qu'ils puissent le faire sur le dos de mes enfants.

Je sollicite auprès de vous audience car je pense que nous avons atteint le summum de l’incompréhension judiciaire.

__________________________________________________________________________

Vous trouverez ci-joint l’ordonnance de non lieu ordonnée par le juge d instruction SPERY fraîchement placé par vos soin au TGI de Saverne.

Vous comprendrez aisément ma stupéfaction concernant le non lieu sachant que Mme ESTRELLA avait été mise en examen en juin 2013 et que j’en attendais autre chose afin d’avoir une chance de revoir ma fille.

Mais ce qui me choque le plus ceux sont les motivations du juge concernant sa décision. En gros, il n’y a pas intentionnalité de la part de la mise en examen du fait que ma fille ne veuille plus me voir alors qu’il est démontré dans le dossier d’instruction que celle-ci n’ait jamais dissuadé notre fille de me voir.

Les éléments sont choquants car le magistrats invoque des circonstances exceptionnelles dont il m’attribue bien évident l’origine.

Il évoque des circonstances exceptionnelles tenant à l’état de santé physique ou psychique de l’enfant ou un comportement blâmable du parent en droit de le réclamer. Or, la dernière expertise pédo psychologique de Marine ne va en aucun cas dans ce sens ce qui a fait que Mme ESTRELLA a fort logiquement été déboutée de sa requête de suppression de mes droits de visite.

Et le plus gros arrive quand le juge évoque le fait que j’aurais entouré mon combat judiciaire d’une publicité importante, cette quête confiant à l’obsession aux dire de Marine.

A ce sujet, il me semble pourtant que je fais partie de ces parents très modérés au vu des nombreux dysfonctionnement que j’ai eu subir et auxquels j’ai fait face depuis 2010.

« Quand bien même Christophe ANTZ a choisi pour des raisons qui lui sont propres de donner au conflit familial qu’il entretient avec Estelle ESTRELLA en particulier et avec l’institution judiciaire en générale une exposition médiatiques selon des modes de diffusion qu’il a lui-même définis, celui ne semble pas s’être interrogé sur les répercussions que cette publicité produit à l’endroit de son enfant âgée de 13 ans. »

Il me semble qu’à travers ce genre de propos, le juge sort complètement de son rôle en formulant des appréciations personnelles et étrangères au dossier qui nous intéresse.

D’autre part, depuis 2010, comme support médiatique j’ai prévenu la presse d’une manifestation que j’avais organisée en avril 2012 et qui ne mettait pas en avant mon histoire personnelle, j’ai prévenu la presse que je participais au marathon de Strasbourg en octobre 2013 et au semi marathon de Strasbourg en mai 2014 mais de ces deux évènements ne sont sortis que d’un petits articles dans les DNA et un reportage sur Alsace20 en avril 2012.

J’ai beaucoup appris de mes erreurs et depuis fort longtemps je me bats sur le terrain judiciaire plutôt que par voix de presse. De ce fait, je n’arrive sincèrement pas à comprendre ce qui m’est reproché. Quand à la vidéo qui circule toujours sur Youtube elle est composée de photos de tous mes enfants illustrées musicalement par la chanson de Pascal Obispo (Millésime) et est intitulée « Etre père ».

J’utilise également mon blog personnel qui devrait être à juste titre considéré comme un moyen qui m’est propre pour m’exprimer librement. Mais il me semble une nouvelle fois que j’y fait preuve de courtoisie, de retenue et jamais je n’userais de propos agressifs.

Mais j’ai eu tort car visiblement, on trouvera toujours une raison de justifier des actes répréhensibles des mères en général dans notre pays alors pourquoi ne devrais je pas utiliser mes capacités intellectuelles et mon énergie à faire de la publicité au sujet des nombreux dysfonctionnements judicaires ?

Rassurez vous, je ne fais pas partie de ses pères qui ont des casseroles et je sais m’exprimer de façon intelligible. Le juge d’instruction s’est servi de cette ordonnance pour rendre des comptes, je ne compte bien évidemment pas en rester là. Je ferais appel de cette décision mais j’espère surtout pouvoir en parler de vive voix avec vous avant de faire ce que ce magistrat m’a injustement reproché.

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1 mars 2015 7 01 /03 /mars /2015 11:33

Malheureusement j'ai perdu toute notion familiale hormis le petit noyau que constitue la mienne au sens le plus restreint. Mais j'ai néanmoins un bon souvenir de ma grand mère qui se fait vieillissante et que je n'ai pu que tendrement étreindre lors de l enterrement de mon grand père fin 2012. Si je devais me souvenir que d une personne de cette famille qui m'a tourné le dos au moment où j en avais le plus besoin, j evoquerais celui de mon arrière grand mère que je n ai connu que lors de ma petite enfance et avec laquelle j étais relié par notre date d anniversaire commune 75 après elle. Elle était insolite dans cette famille et c'est le bien le plus précieux qu elle m a transmit.

Si je devais avoir un regret dans ma vie c est que je n ai pas pu lui montrer l homme, le père de famille que je suis devenu. J aurais aussi aime qu elle puisse connaitre mes enfants et je suis certain qu elle n aurait pas toléré que ma famille prenne partie pour mon ex femme et ainsi cautionne la séparation entre ma fille et moi.

Au même titre que cette vieille dame puisse me guider malgré son absence, ma fille en fait de même.

Pour le bien de mes trois autres enfants, je me dois d être présent, gai et aimant mais rien ne peut amoindrir la souffrance que je vis au quotidien de me voir priver de ma fille que j aime tant.

Mon arrière grand mère aurait aime ma persévérance et ma détermination et je suis fier de lui ressembler autant.

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22 février 2015 7 22 /02 /février /2015 13:08

Monsieur le Juge,

Par le présent courrier, je vous adresse mes commentaires suite au réquisitoire définitif de non-lieu du Parquet de Saverne.

J’ai bien évidemment saisi les motivations du procureur qui l’a conduit à ses conclusions.

Par contre, je vais me permettre de démontrer par les textes que le procureur a mal interprété certains éléments du dossier et que d’autre part il a fait fi de la jurisprudence constante en la matière.

1.Sur le jugement du 7 mai 2014

Il apparait clairement que le procureur s’est largement fondé sur ce jugement dans sa discussion et je me permets d’en reprendre les passages :

« Attendu que ce refus a été pris en compte par le juge aux affaires familiales qui a suspendu les droits de visites du pères »,

« Attendu que c’est le comportement du père qui a conduit le juge aux affaires familiale à priver ce dernier de ses droits ».

Je vous rappelle les termes exacts de ce jugement et dont l’interprétation qu’en a faite le procureur peut être facilement mise à mal.

« Dans l’attente du dépôt du rapport, conformément à l’intérêt de l’enfant, qui ne doit pas se confondre avec l’intérêt symbolique mis en avant par le père, et commande une période d’apaisement, les droits de visites bimensuels seront suspendus. »

Je n’avais pas fait appel de cette décision car je souhaitais réellement que cette expertise puisse avoir lieu et je ne souhaitais qu’une procédure d’appel puisse prolonger encore davantage les délais.

Hormis le fait que le magistrat avait violé les modalités de l’article 373-2-1 du Code Civil en suspendant mes droits sans le motiver par la présence de motifs graves (jurisprudence constante en la matière), il a pris cette disposition afin que Marine puisse subir cette expertise sans devoir être dans la situation qui l’oblige à se justifier continuellement suite aux non représentations d’enfant faites par sa mère et des plaintes qui en découlent déposées par le père.

Le procureur a donc mal interprété cette décision judiciaire en oubliant son caractère provisoire et dans l’attente du dépôt du rapport. Et de surcroît, il a justifié ses conclusions par un jugement postérieur aux délits commis par Mme E.

Vous trouverez ci-joint le jugement définitif du juge aux affaires familiales du 11 février 2015 qui m’accorde à nouveau des droits de visite.

2.Sur le refus de l’enfant

Le procureur rappelle que le mineur a le droit de s’exprimer :

« Attendu que cette prise en compte par le juge aux affaires familiales résulte de la stricte application de la convention internationale des droits de l’enfants qui reconnait à tout mineur le droit d’exprimer sa volonté sur les décisions qui le concerne ».

Une nouvelle fois, le procureur a fait une méprise de la loi. Si effectivement, le droit d’être entendu est bien légitime, la jurisprudence ne considère pas que la résistance du mineur constitue une excuse légale ni un fait justificatif.

Vous trouverez ci-joint un arrêt de la Cour de Cassation N° de pourvoi 93-81362 du 27 octobre 1993 qui précise bien la position de la loi à ce sujet. Vous noterez que l’âge des enfants concernés est de 17 et 12 ans.

A aucun moment, Mme E. n’a pu ou voulu démontrer qu’elle avait tout mis en œuvre, comme l’oblige son devoir parental, pour que Marine respecte les droits de visites du père qu’une décision judiciaire lui avait accordé.

Au contraire, Mme E. a toujours mis en avant depuis 2010 qu’il existerait un danger au domicile du père qui justifierait son comportement.

A cette fin, elle avait fait un signalement auprès du procureur de la République en juin 2010 qui avait abouti à l’ouverture d’une assistance éducative en milieu ouvert.

Cette procédure, ayant pris fin en décembre 2013 sans avoir permis de justifier un quelconque danger, n’a pas vocation à être évoquer dans l’affaire pénale qui nous intéresse. Cela a été votre position en refusant que la communication du dossier d’assistance éducative faite à deux reprises par l’avocat de Mme E. et qui a été confirmé également à deux reprises par le président de la chambre de l’instruction de la Cour d’Appel de Colmar.

Je tenais à préciser que cette procédure devant le juge des enfants de Strasbourg qui avait ordonné le placement de Marine chez sa mère, qui m’avait accordé un droit de visite puis un droit de visite médiatisé fut mené par le juge P.

Or ce magistrat, non content d’avoir du faire face à une première demande de récusation en avril 2012 qui l’a contraint officieusement à transférer le dossier au juge des enfants de Saverne, avait ouvert une nouvelle assistance éducative pour mes deux autres enfants résidant sous mon toit sur le même prétexte d’un danger potentiel.

En juin 2012, il n’a pas eu d’autre choix que d’accepter une deuxième demande de récusation suite à une évaluation faite par le Conseil Général du Bas-Rhin qui stipulait l’absence totale de danger au sein de mon foyer.

Le juge des enfants fraîchement nommé par le président du Tribunal de Grande d’Instance de Strasbourg a fort logiquement ordonné un non lieu à assistance éducative en août 2012.

Il est important que cette précision soit fait car le sentiment que Mme E. a eu et a continué à avoir jusqu’à nos jours est toujours le même, elle persiste à croire que notre fille puisse être en danger auprès de son père malgré la décision de main levée de l’assistance éducative en décembre 2013.

Cette position très radicale de la mère a forcément eu un impact sur la décision de Marine de ne plus me voir alors que dans le même temps, elle dit toujours m’aimer et que ses sœurs et frère lui manquent.

3.Sur l’intentionnalité de Mme E.

Quatre éléments peuvent contredire l’analyse qu’a faite le procureur de cet élément de preuve.

-La première, déjà évoquée dans le paragraphe précédent, relève du fait que Mme ESTRELLA n’a jamais pu ou voulu faire face à la résistance de Marine et qu’en faisant ainsi, elle oubliait délibérément ses devoirs de parent.

-La deuxième concerne le partage de l’exercice de l’autorité parentale. En effet, depuis le placement de Marine chez sa mère, Mme E. a fait fi de ses obligations vis-à-vis du père malgré les rappels incessants faits dans les divers jugements du juge aux affaires familiales.

Dans les jugements du 8 juillet 2011, du 3 avril 2013, du 18 décembre 2013 et enfin du 11 février 2015, il a toujours été rappelé l’exercice partagé de l’autorité parentale malgré les requêtes successives formulées par Mme E. d’obtenir l’autorité parentale exclusive.

Malgré cela, Mme E. ne s’est manifestée que par le silence en ce qui concerne la santé, l’orientation scolaire, l’éducation religieuse et le changement de résidence. Elle s’est également soustraire à ses obligations de communications indispensables entre les parents sur l’organisation de la vie de l’enfant (vie scolaire, sportive, culturelle, traitements médicaux, loisirs, vacances,…).

-La troisième concerne l’attitude de Mme E. concernant les délits de non représentation d’enfant.

Il me paraît judicieux de faire un récapitulatif des faits :

En juin 2010, la mère fait une requête à heure fixe devant le juge aux affaires familiales afin d’obtenir la résidence de notre fille.

Malgré le débout du magistrat, elle se rend coupable du délit de non représentation d’enfant du 9 juillet à début août 2010.

Pendant la mesure d’assistance éducative, elle réitère de mi avril à fin mai 2011.

Et suite à la main levée de l’assistance éducative, elle se positionne de la même façon ce qui a abouti à la procédure qui nous concerne. Si dans un premier temps, Mme E. avait interjeté appel de cette décision du juge des enfants, il est bon de rappeler qu’elle s’est désistée en septembre 2014.

En fait, Mme E. a toujours adopter la même attitude de vouloir couper le lien père-fille en espérant que les magistrats la valideront par des jugements à posteriori ce qui n’a jamais été le cas devant les différents juges aux affaires familiales.

Seule la procédure devant le juge des enfants lui a donné raison par le placement de Marine chez sa mère en mai 2011 et dont j’ai déjà rappelé le caractère douteux un peu plus haut.

A plusieurs reprises, Mme E. a saisi la Justice afin de me faire supprimer mes droits de visites et à chaque fois elle en a été déboutée et dernièrement cela a été confirmé par le jugement du 11 février 2015.

Quatrième et dernier point, Mme E. s’est opposée à la médiation pénale qui faisait suite à un réquisitoire introductif pour des faits de non représentation d’enfant ordonné par le procureur de la République de Saverne.

Lors de la dernière expertise psychologique des parents et de l’enfant, le professionnel avait proposé la mise en place d’une médiation familiale dans l’intérêt de l’enfant. Mais lors de l’audience devant le juge aux affaires de Saverne du 21 janvier 2015, elle s’y est clairement opposée alors qu’elle avait dit à l’expert qu’elle aimerait aller vers un apaisement entre les parents.

Cette attitude bi polaire démontre que même si Mme E. se défend en disant qu’elle n’avait pas l’intention de commettre ces délits, les faits lui donnent entièrement tort.

CONCLUSION

Je ne peux que déplorer les conclusions du procureur de la République qui requiert un non lieu. C’est d’autant plus étonnant que le Parquet de Saverne avait ordonné un réquisitoire introductif en décembre 2013 et qu’il le justifie par des décisions du juge aux affaires familiales postérieures aux faits reprochés.

Même si je peux comprendre ce revirement par le fait de la nomination d’un nouveau procureur et par le fait de la rapidité dont il a du faire preuve pour rendre son réquisitoire notamment du fait de mon courrier de janvier 2015 demandant la clôture du dossier de l’instruction, il n’en est pas moins regrettable que le procureur ait pu conclure de la sorte.

Je trouve dommageable, en général, que les différents Parquets classent sans suite les plaintes pour non représentation d’enfant car dans des situations déjà conflictuelles entre parents, cette posture engendre un sentiment d’injustice d’un côte et un sentiment d’impunité de l’autre ce qui ne fait que renforcer le conflit initial.

A cette fin, je souhaite clairement déterminer le caractère de la procédure de plainte avec constitution de partie civile. D’une part, il me semble que les experts sont unanimes sur le fait qu’il est préjudiciable pour un enfant de se voir priver d’un de ses parents et notamment à l’adolescence et d’autre part, il me parait primordial que les parents puissent être égaux en droits et devant leurs devoirs parentaux.

Il ne s’agit pas pour moi de faire absolument condamner la mère de ma fille mais, et surtout au vue de la dernière décision du juge aux affaires familiales du 11 février 2015, de pouvoir avoir les garanties nécessaires afin que mes droits puissent être respectés par Mme E.

En effet, le juge aux affaires familiales a dit que les droits de visites du père s’exerceront selon les modalités exclusivement amiables. Ceci implique que le magistrat a voulu mettre les deux parents en face de leurs responsabilités et que seul un renvoi en correctionnelle de Mme E. permettrait de lui faire comprendre.

Suite à ce dernier jugement, j’ai essayé de prendre contact avec Mme E. et son avocat et à ce jour, je suis toujours sans nouvelle.

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29 janvier 2015 4 29 /01 /janvier /2015 13:17

A chaque fois que je vois cette vidéo, j ai les larmes aux yeux....

Elle s arrête en mai 2013 date depuis laquelle nous n avons plus vu Marine.

https://www.youtube.com/watch?v=q2Jc0APLHbk&index=1&list=PL1kW-4BEEYjcYx_v7u6zX4YlI6IKrvLTa

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27 janvier 2015 2 27 /01 /janvier /2015 00:43

Comme de nombreux téléspectateurs, ce soir, j ai regarde le téléfilm "l emprise" sur TF1 ce soir.

Bien évidemment, j ai été submerge par l émotion durant toute la durée du calvaire décrit.

Mais j ai été aussi touche par certaines concordances avec mon chemin de croix depuis 5 ans.

Je n ai pas été violente physiquement comme cette femme mais j ai reçu des coups, de nombreux coups.

Et a l instar de cette femme, je me suis trouve seul face a mes détracteurs, j ai subi les dysfonctionnements de la Justice, l immobilisme des forces de l ordre, le rôle des soit disant experts et le regard des autres.

Comme je l ai souvent dit, l ennemi des pères qui souhaitent s investir dans la vie de leurs enfants, oui l ennemi ceux sont ces pères violents mais aussi ces pères défaillants ou absents.

C est parce qu ils sont bien plus nombreux que les pères aimants que la société ou surtout les personnes qui sont en charge de notre protection et celle de nos enfants.

On se demande comment les personnes de cette femme ont réussi a passer entre les mailles du dispositif de la protection des enfants, on se demande comment ils ont pu subir et être spectateurs de telles atrocités.

Et moi, je me demande comment il a été possible que sans jamais avoir fait preuve de violence physique ou psychologique, sans avoir jamais levé la main sur ma fille et sa mère, sans jamais avoir eu de pulsions comme décrites dans le film, oui je me demande comment, tour a tour, j ai pu subir une hospitalisation d office qu un éminent expert qualifie d injustifiée plusieurs années plus tard, on m a retire la garde de ma fille, on m a impose des visites mediatisees, on a accepte les non représentations d enfant, on m a suspendu temporairement mes droits de visites, on a essaye d ouvrir une assistance éducative pour les enfants qui vivent avec moi et ma compagne et comment il est possible que mes enfants n ont plus été réunis depuis 21 mois.

Alors j ai bien conscience que mon cas doit être marginal mais il n est pas moins douloureux pour mes enfants que ce qu ont vécu cette femme et ses enfants les enfants de cette femme.

On en fera jamais un livre ou un film mais la souffrance est inscrite dans nos cœurs.
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22 janvier 2015 4 22 /01 /janvier /2015 15:53

Je viens de recevoir l arrêt de la chambre de l instruction de la Cour d Appel de Colmar et comme je m y attendais elle a conclu a la confirmation du non lieu ordonne par la chambre de l instruction de Strasbourg concernant ma plainte avec constitution de partie civile pour privation de droits et de libertés.

Je n avais bien évidemment aucun illusion et prétention quand a la finalité de cette procédure qui clôt le volet pénal du dossier.

Cela fait longtemps que je ne crois plus au miracle, d ailleurs il y avait peu de chance qu il se produise sachant que si ça avait été le cas, c est un des leurs ou une personnes qu ils ont mandate qui auraient du être juges.

L essentiel pour moi était de me voir restituer la consignation de 1500 euros qu ils avaient exigée et d éviter des poursuites a mon encontre.

Malheureusement c était un passage oblige avant la procédure qui me tient a cœur annonciatrice d encore quelques années de patience mais dont j ai bon espoir d obtenir gain de cause.

La question qu il me reste a résoudre est de savoir si j y vais seul ou si je vais confier cette tache a un avocat. Si je pouvais avoir confiance en un avocat specialiste du droit administratif la decision serait plus simple a prendre!!

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