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  • : LE COMBAT POUR MES ENFANTS
  • : Le parcours semé d'obstacles d'un homme contre la machine judiciaire et pour laver l'honneur de ses enfants
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Initialement prévu pour dévoiler les dysfonctionnements judiciaires dont j'ai été la victime, ce blog a rapidement pris une autre orientation.


En effet, en deux ans et demi, j'ai réussi à me sortir d'une situation plus que délicate. J'ai injustement été interné en hôpital psychiatrique pendant 33 jours, j'ai perdu mes droits de "garde" concernant ma fille aînée et depuis je me bats pour que la vérité prenne enfin le dessus.

 

Avant d'arriver à mes derniers résultats positifs, j'ai malheureusement du essuyer plusieurs revers face aux magistrats. Mais grâce à ça, j'ai pris le temps et énormément de recul pour assurer moi même ma défense.

 

Il m' a fallu beaucoup de patience pour comprendre le système judiciaire en matière familiale et de parfaire mes connaissances sur ce sujet.

 

Maintenant, je désire mettre à profit mon parcours chaotique pour venir en aide aux parents qui se sentent démunis face à l'appareil judiciaire afin qu'ils ne soient plus dépouillés de leurs droits sans se défendre convenablement.

 

Je ne souhaite pas me mettre en porte à faux avec vos avocats mais, là aussi, je me suis rendu compte que ceux ci sont trop impliqués dans le système pour assurer une défense efficace.

 

Si vous regardez plus attentivement certains de mes articles, vous ne pourrez que remarquer mon passif très lourd et pourtant j'ai réussi à sortir la tête de l'eau et j'espère, dans un avenir proche, me réattribuer les droits que l'on m'a retirés injustement.

 

C'est l'illustration que rien n'est jamais perdu et que si l'on est bien accompagné, on peut se battre à armes égales mais pour ce faire, il faut accepter d'aller sur leur terrain judiciaire.




Pour une meilleure compréhension, il faut lire les articles "historique" et celui du 25 janvier 2012.

 

Vous pouvez aussi me rejoindre sur facebook: antz christophe


Petition

11 mai 2014 7 11 /05 /mai /2014 23:32

Pour ceux qui ne connaissent pas bien mon histoire et mon parcours depuis 2010, je vous conseille de regarder cette émission car l histoire de Valérie, que je connais personnellement, comporte énormément de similitudes avec ce que j ai pu endurer depuis 4 ans.

http://videos.tmc.tv/sans-aucun-doute/emission-174-internee-a-cause-de-mon-ex-8416172-848.html

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30 avril 2014 3 30 /04 /avril /2014 11:31

A l’attention du Procureur,

Vous trouverez ci-joint les réquisitions qui ont été faite par le Parquet de Strasbourg en date du 29 avril 2014. Je pense que vous n’aurez pas trop de mal à comprendre mon sentiment profond d’injustice. Je note que le substitut du procureur s’est exprimé surs des faits et des éléments qui n’avaient pas beaucoup d’intérêt dans le dossier et qui n’étaient pas très utile à l’établissement de la vérité.

Je garde bien évidemment pour moi tous les arguments qui me seront utiles et nécessaires pour l’assignation de l’Etat pour faute lourde car ma volonté de faire surgir la vérité et laver mon honneur est intacte et renforcée par certains éléments de la procédure d’instruction. Comme dans chacun de nos actes, nous sommes en droit de commettre des erreurs et je ne fustige pas ceux qui en ont commis dans mes différents dossiers mais quand l’occasion se présente de « réparer ces erreurs », il serait bon de saisir cette opportunité pour que l’Etat de Droit soit respecté.

Je n’ai aucun doute sur l’issue de l’assignation de l’Etat tellement les griefs sont nombreux et graves. Je vous donne juste un exemple d’une des absurdités qui s’est produite en juin 2010. Alors que le procureur M. avait réquisitionné le Dr W. pour un « certificat médical mentionnant toutes les constations utiles et préciser si ’état de santé de la personne examinée est compatible avec une mesure de garde à vue et à son dépôt en chambre de repos », ce cher médecin a établit un certificat médical d’hospitalisation d’office ce qui est contraire à la loi, le procureur aurait du le réquisitionner pour établir ce certificat d’HO.

Il est bizarre que cela ne soit pas mentionné dans les réquisitions du Parquet comme il m’est également assez difficile à comprendre que n’apparaissent nullement vos investigations dont mon audition de juillet 2013 en fut partie et dont je n’ai eu connaissance d’aucune suite.

La condamnation de l’Etat pour faute lourde sera bien évidemment une façon de reconnaître les erreurs du système judiciaire mais il occultera la responsabilité personnelle de chacun des intervenants et c’est ce qui m’avait motivé à déposer cette plainte avec constitution de partie civile car jai toujours du mal à accepter que ces personnes puissent continuer à exercer leurs professions en toute impunité et de ce fait ils peuvent s’en prendre à d’autres personnes peut être plus vulnérables que moi.

Je tenais à vous informer que depuis mon audition de juillet 2013, j’ai obtenu un non lieu à assistance éducative suite à mon assignation en référé de l’ARSEA. Cette mesure levée a entrainé la fin de la procédure d’assignation en référé et je garde, pour le moment mon énergie et mes moyens, mon droit à l’assigner sur le fond. J’espérais qu’il était dans le rôle du Parquet d’engager l’action publique contre ces personnes ce qui m’éviterait de la faire à titre personnel.

J’estimais surtout qu’eu égard aux errements de certains membres du Parquet de Strasbourg, vous alliez donner des directives pour « réparer » les nombreuses erreurs commises, si ce n’est pas pour moi c’eut été bien de le faire pour mes enfants qui ne se sont plus vus depuis presque un an.

Là encore, je vais espérer, peut être à tort, que le Parquet de Saverne soit assez sévère vis-à-vis de mon ex femme quand aux non présentations d’enfant de juin 2013 et de décembre 2013 à nos jours. Cette situation ne serait pas d’actualité si ce même Parquet avait fait le nécessaire pour des plaintes de même nature en 2010 et 2011.

Vous qui vous dites humaniste, pensez à ce que mes quatre enfants ont souffert et souffrent encore par la négligence de certains magistrats qui ont été aveuglés par ma personnalité et qui ont omis de faire appliquer la loi, c’est la seule chose que je demande…que justice soit faite. Il m’importe peu de « voir tomber des têtes », ce que je souhaite c’est que chacun d’entre eux soit mis en face de leurs responsabilité et qu’il ne puisse plus agir de la sorte, il en dépend de la vie d’autres personnes et notamment d’autre enfants.

Bien évidemment, je n’attends toujours pas de réponse de votre part et surtout quand je lis les propos du substitut et surtout dans ce passage :

"De plus , le placement en garde à vue pour dénonciation calomnieuse, comme l'expertise psychiatrique du Dr M. , ont été ordonnés directement par le Parquet de Strasbourg. Ces diligences étaient justifiées par le contenu de la plainte de Mr ANTZ pour empoisonnement du 29 mars 2010.

Il était en effet nécessaire de vérifier si cette plainte était motivée par une intention de nuire ou si elle était la résultante d'un délire du point de vue psychiatrique.

Ces procédures, que ce soit celle pour empoisonnement ou que ce soit celle pour dénonciation calomnieuse, ont été justement classées sans suite."

Voilà ce qu’il y a effectivement noté dans ma plainte du 29 mars 2010 :

« Je ne peux affirmer que c'est un empoisonnement que si c'est avéré, j'ai du moins le ressenti que c'est une intimidation en tout état de cause ceux ci m'a provoqué une crise d'angoisse ce qui expliquerait mes symptômes car je suis en maladie depuis cinq mois pour dépression dont Madame S. et Madame F. ont connaissance »

Et pour le fait que cette plainte ait été classée sans suite, vous admettrez que c’est quand même assez troublant que l’on n’ait jamais su à quel date ma plainte avait été réellement classées sans suite ce qui pose la problématique du respect des articles 226-10 et 226-11 du Code Pénal !!

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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 09:11

....ou l art de notre classe politique.

 

N oublions pas que dans ces affaires judiciaires qui sont régulièrement apportées a notre connaissance, le secret de l instruction est inlassablement viole...par les magistrats eux mêmes!!
Je ne suis pas a leur place mais je reste néanmoins assez logique. Si dans un dossier, j ai des éléments probants, ce serait vraiment stupide de les mettre sur la place publique.
Cette démarche qui consiste a lancer des appâts dans les médias, dans le seul but d etayer un dossier vide n est pas digne du système judiciaire démocratique.
Les magistrats ne devraient pas s étonner d avoir le retour de bâton mais en est il exactement ainsi?
Car en cas de succès, on pourra toujours dire que la fin justifie les moyens et en cas d échec, ils s indigneront en brandissant le spectre de l indépendance de la Justice.
On oublie trop souvent que la Justice, en France, est rendue au nom du peuple dans la théorie et que dans la pratique, il en est tout autre.
Aucun magistrat, aucun procureur n est élu par le peuple. Ils ne sont même pas désignés par les représentants du peuples comme nos députés ou nos sénateurs alors qui leurs donnent la légitimité de se prononcer en notre nom?
Trop souvent, les magistrats et les parquetiers sont agissent par idéologie et c est ce qui transpire de tout ce remue ménage médiatique sur fond de scandale mediatico-politique.
Et quand bien même, un jour, vous auriez les preuves d une malversation d un magistrat, a qui devrez vous vous adresser pour faire sanctionner?
C est au Conseil Supérieur de la Magistrature que vous devrez déposer vos doléances. Cet organisme gangrène par le syndicalisme de la magistrature ne peut être le garant d un bon règlement d un litige entre un justiciable et en magistrat.
Rappelez vous, le juge Burgaud, responsable de la tragédie d Outreau n a eu qu un simple blâme suite a cette affaire et a désormais un poste a la Cour de Cassation.
Dans nos métiers respectifs, nous aimerions bien être blâmer de la sorte.
Essayons de faire la part des choses, la Gauche est dans son rôle de jouer les vierges effarouchées en s indignant que la Justice n ait pu travailler sans pression politique et la Droite crie au scandale du fait des nombreuses affaires dans lesquelles ils paraissent impliques.
A ce titre, je suis hilare a chaque fois qu un politique socialiste évoque la présomption d innocence et dans le quart de seconde d après, il exprime son indignation face a la gravite des dossiers de l ancien président.
La morale de cet article serait de vous dire que vous ne devez pas être dupes face a ce déferlement d âneries que l on vous proposent sur chaque plateau télé.
Par mon expérience, j ai appris au moins une chose c est qu il existe en matière judiciaire, entre la théorie et la pratique, un enorme fosse que seuls ceux qui y ont ete confronte peuvent en temoigner.

Les magistrats ont des pouvoirs qui ne sont jamais contrôlés et certains en usent et en abusent.

La Justice est un pouvoir et plus une autorite et pour tous les faits enonces dans cet article, nous ne pouvons plus pretendre etre dans un systeme judiciaire democratique.

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28 janvier 2014 2 28 /01 /janvier /2014 19:47

Je fais suite à la requête d’audition d’enfant datée du 24 janvier 2014 fondée sur l’article 388-1 du Code Civil.

Si je ne peux remettre en question le droit de M. à être entendue, je souhaiterais qu’une appréciation du discernement puisse avoir lieu avant l’audition.

Discernement de l’enfant

Dans une décision du Défenseur des Droits (N° MDE-2012-115) datée du 15 juin 2012, celui-ci rappelle : 

« Le magistrat doit évaluer le discernement du mineur avant de l’entendre. Pour cela, il doit tenir compte de l’âge, de la maturité, du degré de compréhension et du contexte dans lequel évolue l’enfant. C’est donc une appréciation subjective et in concreto qu’est amené à effectuer le juge évaluant la capacité de discernement de l’enfant. Ainsi le magistrat a la possibilité soit d’entendre tout d’abord le mineur, soit de mandater une personne pour évaluer son discernement. »

Si je ne remets pas en question la jurisprudence qui estime que l’âge de 12-13 ans correspond à celui du discernement de l’enfant, je ne remets pas davantage en question la maturité de M.

Par contre, les deux paramètres évoqués par le Défenseur des Droits devraient légitimement soulever l’interrogation.

Le contexte dans lequel évolue l’enfant

Il ne serait pas exagéré de prétendre que les circonstances dans lesquelles évolue M. sont excessivement complexes.

Il suffit de se référer à l’année 2013 pour s’en convaincre :

4 jugements Juge aux affaires familiales et Juge des Enfants confondus, une décision de Cour d’Appel, 3 Ordonnance de Droit du Juge des Enfants, une demi douzaine d’auditions devant magistrats et gendarmes

Un conflit parental qui atteint son paroxysme

La mise en cause du travail de l’A. dont la Justice déterminera si elle a failli ou non à sa mission

Un changement d’éducateur dans la mesure d’assistance éducative

Une rupture totale du lien avec le foyer paternel depuis mai 2013

Une absence de coparentalité, motif entres autres, de la décision de main levée du placement de M. chez sa mère et de la mesure d’assistance éducative

L’absence de suivi psychologique depuis plusieurs mois si je me réfère aux propos de sa thérapeute Mme A.

 

Le degré de compréhension

 

Il n’est pas de ma volonté de remettre en question les capacités intellectuelles de M. mais force est de constater que M. n’avait aucune aide pour lui expliquer les différentes décisions prises par les magistrats et notamment quand celles-ci allaient à l’encontre de ce qu’elle souhaitait.

 

Il n’est donc pas à exclure que M. ne dispose pas de toutes les informations et les explications nécessaires à une bonne compréhension de la situation.

 

Je me réfère également au rapport rendu par l’A. en juin 2013 qui témoigne de la situation délicate où se trouvait M. et qui expliquerait une radicalisation de son discours.

 

Les incidents du mois de mai 2013 ont été les déclencheurs de nombres décisions prises par les magistrats et les propos de M. à ce sujet sont des plus déconcertants. Au sortir d’une visite à mon domicile le 12 mai 2013, M. était très enthousiaste à l’idée de partir en vacances avec nous et voilà comment quelques jours plus tard elle décrivait les faits.

 

* Rencontre du 15 mai 2013 entre l’A. et M.*

« Elle nous dit avoir fait une bêtise en acceptant de partir avec son père en vacances …

De retour à la maison, Mr et Mme E. lui ont remis les pieds sur Terre en disant qu’une semaine avec son père c’était bien mais deux c’était trop…

M. nous a dit qu’elle ne savait plus où elle en était… »

 

Comment peut-elle avoir un degré de compréhension nécessaire sachant que sa mère bénéfice d’une impunité, pour le moment, face à des actes délictueux ?

 

Comment peut-elle comprendre la situation alors que la première réponse du Juge des Enfants a été de suspendre les droits de visite ?

 

Autant de questions qui restent sans réponse si l’on ne peut recueillir la parole de l’enfant avec les moyens nécessaires pour apprécier s’il y a une altération de son discernement.

 

Demande d’audition

Faisant référence à un compte rendu de la réunion de la Commission Famille du barreau de Paris du 25 juin 2013, je me permets de rapporter les propos de Laurence TARTOUR qui signalait que, dans son arrêt rendu le 12 juin 2013, la Cour de Cassation a estimé que le conflit parental était tel qu’il faisait obstacle à ce que l’enfant puisse être capable de discernement (Cass. Civ. 1, 12 juin 2013, n° 12-13.402, F-D) ; la Haute juridiction a approuvé la cour d’appel ayant retenu, que la capacité de discernement de l’enfant se trouvait assez facilement altérée par son environnement comme par des évènements traumatiques et, d’une part que S. et L., la première , compte tenu de son âge et de sa maturité, davantage que la seconde, étaient manifestement prises dans un conflit de loyauté envers chacun de leurs parents, que la multiplication des procédures ne faisait qu’aviver,… »

Le contexte qui nous intéresse a quand même de fortes similitudes avec le dossier relaté par la Cour de Cassation.

Dans ce même document, ce collège d’avocat aborde le rôle de l’avocat de l’enfant.

Il rappelle que l’avocat doit faire partie de l’antenne des mineurs et que si l’enfant a le libre choix de son avocat, le magistrat peut estimer que l’avocat qui se présente pour assister un enfant peut être récusé s’il a des liens avec l’un des parents.

Dans le contexte assez particulier, il serait peut être prudent de procéder à cette récusation si les conditions d’impartialité er d’intégrité ne sont pas respectées ne serait ce que par l’interprétation que Marine pourrait en faire.

Je déplore le fait de ne pas connaître les circonstances de mise en contact de M. et son avocat. Je vous demanderais de vérifier si l’avocat de M. fait partie de l’antenne des mineurs.

 

CONCLUSION

Je reprendrai deux recommandations du Défenseur des Droits qui consiste à rappeler :

Que le caractère manifestement contraire à l’intérêt de l’enfant de l’audition peut fonder le refus de l’audition conformément à l’article 373-2-6 du Code Civil.

 

Que l’évaluation du discernement soit réalisée in concreto, en fonction de l’âge ; des aptitudes réelles de l’enfant et du contexte dans lequel il évolue. L’évaluation implique ainsi nécessairement un premier contact avec l’enfant, soit dans le cadre d’une enquête sociale, soit par une expertise psychologique, soit par une audition préalable.

 

Source:

http://www.defenseurdesdroits.fr/sites/default/files/upload/decisions/Mde-2012-115.pdf

http://www.presentation.lexbase.fr/sites/default/files/actualites/fichiers/l_audition_de_l_enfant.pdf

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21 décembre 2013 6 21 /12 /décembre /2013 08:48

Puisqu'il existe toujours des dates importantes dans nos vies, celle du 20 décembre marque un grand tournant dans la vie de mes enfants.

Même si ça relevait du délire, le magistrat n'a bien évidemment pas motiver sa décision en faisant l'autocritique du système judiciaire et des manques des éducateurs sociaux. La mise en cause des parents et notamment la mienne a bien sur été avancée mais fait nouveau, l' implication de la mère est enfin relevée.

Mais qu'importe, l'essentiel est ailleurs. Il était impensable de penser que je puisse sortit ma fille de ce bourbier dont sa mère en était l'origine par un signalement au Procureur.

Impensable mais aussi incroyable tant l'acharnement des magistrats et des éducateurs a été dense à mon encontre. Cela ne s'est pas fait sans mal ni peine, il a fallu une trentaine de courriers, de nombreux allers-retours au tribunal, des heures à "pondre" des mémoires ou des conclusions.

Mais la fierté est là et bien là car ce combat je l'ai mené seul sans avocat et je ne peux éprouver que de la fierté car j'ai toujours en tête une question que Marine m'a posé en début d'année 2013:

"Papa, pourquoi tout le monde est contre toi?"

La situation n'est maintenant plus la même car la mère avait, grâce à l'attitude des magistrats et des éducateurs, érigé une barrière protectrice entre elle et moi. Et dorénavant, elle sera confrontée directement et devra se justifier devant d'autres instances.

Si j'ai écrit tous ces articles de mon blog, c'était pour témoigner d'un cheminement qui peut aboutir et c'est maintenant le cas. Il vous appartient à tous de faire vos propres choix mais le combat jurique est bien plus efficace que l'exposition médiatique qui, au final, flatte vos égos mais est éphémère.

C'est un combat de chaque instant, dur mais glorifiant quand on avance, quand on va de petites victoires en petites victoires, cela fera aussi partie de l'héritage que nous laisserons à nos enfants et dont ils vous remercieront.

L'objectif ultime n'est pas encore atteint mais il faut laisser au temps de faire son oeuvre et patienter encore pour gagner les dernières batailles qu'il reste à livrer.

La muraille est abattue et il ne me reste plus qu'à faire le chemin pour rejoindre ma famille et la ramener auprès des siens que sa mère n'a eu cesse de négliger et dont elle réfute le lien d'amour pourtant évident d'une fratrie qui a bien trop souffert. 

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13 novembre 2013 3 13 /11 /novembre /2013 13:34

Plus les jours passent, plus je me rends compte de la grandeur de la tâche qui m'incombe.

Alors que la loi du 5 mars 2007 réformant la Protection de l'Enfance n'a jamais envisagé une éventualité de danger et pour cause, je me vois confronté à tout un système qui malmène ma fille.

Il en va de même pour le Code Pénal, aucun article ne sanctionne la mauvaise foi des magistrats ou des travailleurs sociaux. 

Alors que, pour des circonstances que j'ignore, un emballement s'est fait contre moi dès la première audience chez le juge des enfants, je ne peux m'empêcher de m'en vouloir de n'avoir pu protéger ma fille de ces malversation judico-éducatives.

Il était pourtant de mon devoir de connaître tous les tenants et les aboutissants de cette loi qui allait bouleverser toute ma famille.

Comme pour bon nombres d'entre nous, j'ai fais confiance, confiance à mon avocat qui était censé me prodiguer de bons conseils, confiance aux magistrats qui devait faire preuve d'impartialité et confiance aux éducateurs qui ne devait avoir comme seul but l'intérêt de l'enfant.

Me sentant injustement visé par tous les reproches qui m'imputaient la responsabilité d'une situation pourtant assez banale au commencement, j'ai eu la mauvais idée de m'instruire, d'essayer de comprendre et au final de me défendre seul.

Avec le recul, je ne crois pas que la situation aurait été très différente de celle actuelle si je n'avais pas fait toutes mes démarches judiciaires. Au contraire, je pense qu'on aurait interprété mes silences pour de l'acquiescement à une rupture totale du lien père-fille et on me l'aurait forcément reproché.

J'ai eu énormément me discussions avec des personnes comme le président du TGI, la responsable de la Maison de la Famille du CG67 ou encore le responsable de la Protection de l'Enfance du CG67. Même si tous m'ont entendu, je ne pense pas que beaucoup se soient rendus compte de la particularité du dossier.

Si à la base de cette mesure éducative judiciaire, il a été avancé une relation fusionnelle père-fille, sans en avoir expliquer la cause, personne ne s'étonne que ce danger n'est plus d'actualité après les dispositifs "stériles" qui ont été mis en place par les magistrats.

Pire encore, personne ne veut envisager que le danger qui menace ma fille provient directement des dysfonctionnements des services de l'Etat. Et en attendant chaque intervenant se cache derrière un immobilisme déconcertant afin d'éviter que l'on puisse le sanctionner pour ses errements.

Malheureusement, il n'existe aucun recours qui me permettrait de débloquer la situation. Ma seule possibilité est de faire condamner les personnes responsables mais pour cela je dois m'adresser à la Justice.

La meilleure arme contre un citoyen véhément est le temps. Il permet de laisser filer en espérant que la victime se lasse ou baisse les bras.

J'ai beaucoup de défauts mais celui qui consiste à abandonner n'est pas mien. On m'a traité de procédurier ou de psychorigide ou de tête de mule, qu'à cela ne tienne, je prefère utiliser le terme de détermination car il correspond bien mieux à ce que je dois à mes enfants.

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18 octobre 2013 5 18 /10 /octobre /2013 13:21

Par la présente, je fais suite à l’avis de classement dont je viens de prendre connaissance.

 

            Ne voulant en aucun remettre le libre arbitre des magistrats, je ne peux qu’être offusqué par les motifs invoqués par le Parquet pour classer sans suite mes plaintes du 9 et 23 juin 2013.

 

            Pour  étayer ma réflexion, je me permets de vous rappeler que le dépôt de chaque plainte a été précédé par une constatation des faits par une brigade mobile de la gendarmerie de W. et avec la copie des jugements du juge des enfants et du juge aux affaires familiales en vigueur à ces dates.

 

            Je souhaitais également à rajouter que selon les termes de l’avocate de Mme E., tirés de ses conclusions du 27 août 2013, que M. est à chaque fois impliquée pour justifier le comportement délictuel de sa maman.

 

            « Il  a également fait pression auprès de M. afin d’exercer son droit de visite malgré le refus de cette dernière, de sorte que M. a dû s’expliquer auprès de la gendarmerie à deux reprises, Monsieur A. ayant porté plainte pour non représentation d’enfant. »

 

            Cette manière de procédé est pour le moins préoccupant mais il l’est surtout au regard de la loi. Au vu du code pénal, ni le législateur ni la jurisprudence n’ont jamais autorisé l’enfant a justifié le refus d’un droit de visite. Au contraire, la justice a toujours considéré le parent, auteur du délit, comme défaillant et non respectueux des droits de l’autre parent.

 

            Je note également que l’enquête aurait du aborder mes plaintes sous un autre angle en considérant certaines conclusions d’un expert psychiatre mandaté par le juge aux affaires familiales fin 2012.

 

            « Elle (Mme E.) convoque à l’appui de ses dires, les gendarmes, les psychothérapeutes, ses amis, les magistrats en charge de l’affaire, avec parfois un sens de l’exagération qui peut être facilement être mis à défaut. »

 

            C’est la troisième fois que les parquetiers classent sans suite des plaintes pourtant tout à fait justifiées car les délits ont chaque fois pu être constatés du fait de la mesure d’assistance éducative en milieu ouvert débutée en juin 2010.

 

            Si j’ai mis du temps à comprendre le système judiciaire, je constate et déplore que le classement sans suite de plainte pour non représentation d’enfant est devenu au fil des années quasiment systématique et banal.

Mais je tiens quand même à préciser que cet acte n’est plus anodin pour les futures générations.            En effet, il donne l’image que la justice cautionne ce genre de délit et par ce biais crée un sentiment d’injustice pour une des parties et un sentiment d’impunité pour l’autre.

 

            Malheureusement, cet acte est souvent le déclencheur d’une spirale de violence dont l’enfant sera la principale victime.

 

            Revenant sur l’avis de classement référencé ci-dessus, je constate donc une réelle divergence de droit quant à la motivation invoquée.

 

            En date des dépôts de plainte, deux jugements confirmaient mon droit de visite, j’ai fait constater le délit par un passage de la brigade mobile de la gendarmerie au domicile de Mme E. au début de mon droit pour les deux plaintes, je ne vois pas comment l’enquête aurait pu ne pas établir les circonstances.

 

            Il me semble que dans cette affaire, Mme E. aurait du être reconnue coupable auquel cas elle aurait pu invoquer des circonstances atténuantes mais si je me réfère aux motivations du Parquet, le procureur lui les a accordé sans que les parties puissent s’exprimer.

 

            Ce n’est pas comme ça que je conçois le bon déroulement de la Justice et compte tenu des motifs du classement, je soumettrai à l’institution compétente le fait que cet avis pourrait constituer un déni de justice.

 

            Le Droit français considère le déni de justice comme une faute lourde dans le cadre d’une assignation de l’Etat.

 

 

            Pour finir, il me semble devoir également user de mes recours afin de voir ce qui, dans l’enquête, pourrait justifier l’insuffisance de preuve considérant que la flagrance aurait du être largement suffisante. 

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17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 12:52

A croire que l'objectif de tous est de foncer tête baissée dans le mur, je ne peux m'empêcher les dérives dangereuses de ceux qui se revendiquent vouloir défendre la cause des pères.

Mélangeant actions spectaculaires et discours basés sur le masculinisme, ils ne font que tomber dans les pièges tendus grossièrement par leurs détracteurs.

De plus la multiplication de groupuscules disséminés sur le territoire me fait penser à la révolte de paysans munis de fourche en bois qui décident d'attaquer a distance Fort Knox.

Ce qui m'exaspère c'est que de nombreux pères ou mères se laissent embarquer dans ce mouvement qui ne leur permettra jamais de se défendre concrètement dans leurs dossiers respectifs.

A force de laisser miroiter de l'espoir, on alimentent leur désespoir.

Je n'ai pas pour prétention de connaître la solution mais je pense néanmoins que le fait de les armer efficacement leur permettrait d'affronter les magistrats auxquels ils sont confrontés.

Alors que la France ne tire pas les conséquences des nombreuses condamnations prononcées par la CEDH, il existe dans notre système des recours pour attaquer directement l'Etat et les magistrats.

Alors si vous souhaitez vraiment donner un autre élan à vos procédures en cours, sortez de la spirale émotionnelle qui fonctionne comme des oeillères, prenez du recul et prenez vos dossiers à bras le corps en cherchant tous les recours qui sont à votre dispositions.

J'ajouterais, et cela n'engage que moi, que la majorité des "meneurs" sont ceux qui ont les plus grosses casseroles au derrière et cette image de représentativité ne peut que nuire à nos propres procédures. D'autre part, le combat qu'ils mènent est tiré de leurs expériences personnelles et aucun rassemblement n'a réussi à en trouver le dénominateur commun, chacun y allant de sa propre revendication.

J'espère que mon blog vous aidera à mener cette réflexion nécessaires pour bien vous défendre car la meilleure défense, c'est l'attaque.

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7 octobre 2013 1 07 /10 /octobre /2013 09:21

En aillant vu "Présumé coupable", certaines blessures se sont rouvertes laissant béantes des plaies que j'avais mis tant de temps à faire cicatriser.

 

L'analyse de Dupond-Morreti me secoue encore davantage car je me mets à imaginer quel aurait été mon destin si j'avais réagi différemment pendant ma garde à vue et surtout durant les premiers instants de mon hospitalisation d'office.

 

Mais pour une victime de dysfonctionnements judiciaires, les instants les plus cruels ne sont pas ceux de l'instantané mais ceux de la réflexion.

 

Je pense que je souffre bien davantage du comportement "négationniste" des magistrats que des erreurs de leurs collègues en 2010.

 

Ce qui me fait détruit jour après jour c'est que même en ayant tous les preuves de mon innocence, il faudra que je réussisse à le "faire valider" par des membres de ce corporatisme opaque et dangereux que représente la magistrature.

 

Par contre, je me suis depuis fort longtemps fait à l'idée qu'aucun de ces juges ou procureurs n'auront à répondre de leurs actes et chaque soir, ils s'endorment avec le sentiment d'avoir accompli leur devoir.

 

Jamais , ils ne comprendront le mal qu'ils ont fait à mes enfants car jamais ils n'auront à leurs demander pardon.

 

Au final, je partage le sentiment de cet imminent avocat, le métier de magistrat est très dur et c'est pour cela qu’il en existe, si peu, de très bons. Il en va de même pour la réforme de la Justice, elle est nécessaire mais impossible car le législateur n 'a plus aucun contrôle sur ce milieu.

 

Mais quoi qu'il en soit, je me battrai car je crois en la Justice et parce ce que je le dois à mes enfants Marine, Margaux, Corentin et Coraline.

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3 octobre 2013 4 03 /10 /octobre /2013 13:14

Je vous mets en copie une des paragraphes que j'ai utilisé pour demander la condamnation de l'avocat de la partie adverse.

Conscient que les avocats et les parties bénéficient dans leurs paroles et écrits de l’immunité, ils doivent tout de même respecter les termes de l’article 24 du Code de Procédure Civile

« Les parties sont tenues de garder en tout le respect dû à la justice.

Le juge peut, suivant la gravité des manquements, prononcer, même d'office, des injonctions, supprimer les écrits, les déclarer calomnieux, ordonner l'impression et l'affichage de ses jugements. »

Et, de même, on est en droit d’attendre à ce qu’ils respectent le règlement intérieur de la profession d’avocat dont je reprends certains termes :

« art. "21.4.4. Informations fausses ou susceptibles d'induire en erreur :
A aucun moment l'avocat ne doit sciemment donner au juge une information fausse ou de nature à l'induire en erreur." »

J’invoque donc l’article 41 de la loi du 29 juillet 1881 modifié par la Loi n°82-506 du 15 juin 1982 Art.5 (JORF 16 juin 1981) alinéa 4 :

 

« Pourront néanmoins les juges, saisis de la cause et statuant sur le fond, prononcer la suppression des discours injurieux, outrageants ou diffamatoires, et condamner qui il appartiendra à des dommages et intérêts. »

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